19 mars 2024

Opérations de paix et protection des enfants : transformer l’alerte rapide en alerte précoce

Le Rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflits armés, publié au mois de juin 2020, rapporte que l’ONU a vérifié plus de 25 000 violations graves commises à l’encontre des enfants dans le monde. Parmi ces cas, 7 747 enfants, « dont certains n’avaient pas plus de six ans », ont été recrutés et utilisés en majorité (90 %) par des groupes armés. La pratique du recrutement et l’utilisation des enfants dans les conflits armés, largement documentée depuis des années, a suscité – en particulier depuis les années 2000 – l’adoption de normes internationales afin de protéger les enfants et d’éradiquer leur implication dans les conflits armés. De vastes campagnes de sensibilisation lancées par l’ONU telles que Zero under 18 en 2010, Children Not Soldiers en 2014, ou Act to Protect en 2019 sont venues soutenir ces avancées normatives. Néanmoins, le phénomène reste d’actualité : Vision du monde (World Vision), l’organisation humanitaire active dans la protection de l’enfance, estime à 300 000 le nombre d’enfants actuellement enrôlés dans des conflits armés à travers le monde et la courbe ne semble pas s’infléchir…

 

Opérations de paix et protection des enfants : transformer l’alerte rapide en alerte précoce

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Claire Kupper était chargée de recherche et gestionnaire de projets au GRIP jusqu'en 2021. Licenciée en histoire de l’art, Claire Kupper a rejoint le GRIP en 2011 après une grande expérience dans le secteur associatif dans les domaines de l’humanitaire et de la coopération au développement et dans le secteur institutionnel à la Commission européenne. Elle a passé également plusieurs années sur le terrain, essentiellement en Afrique (entre autres en Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo et Rwanda).

Elle s'intéresse en particulier aux questions de gouvernance des ressources naturelles et aux questions relatives aux sociétés civiles en Afrique subsaharienne. Depuis 2011, elle assure la supervision du monitoring trimestriel de la stabilité régionale dans le bassin sahélien et en Afrique de l’Ouest, et des travaux de recherche liés à cet espace. Enfin, depuis 2017, elle est également active au sein de l'Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix.

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Liza Young est attachée à l'Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix, projet piloté par le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP). Ses recherches portent sur les Opérations de maintien de la paix dans l'espace francophone (Mali, République centrafricaine et République démocratique du Congo). Elle est titulaire d’une licence de sciences politiques de l’Université de Montréal, et d’un Master en Peace Studies de l’Université Paris-Dauphine, en partenariat avec l’École normale supérieure.

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