Depuis quelques années, plusieurs considérations encouragent les armées à se préoccuper de leur impact environnemental dans les opérations militaires internationales. La nature de leurs activités, la quantité et la taille des cantonnements et le nombre d’effectifs ont une incidence environnementale évidente, sans compter la responsabilité engagée en cas de pollution ou d’incidents selon le principe du « pollueur-payeur ». La prévention des conséquences négatives involontaires des OP est une nécessité pour respecter le principe consistant à « ne pas nuire » et gagner la confiance des communautés locales. L’utilisation optimale des ressources et la protection de l’environnement sont à ce titre des opportunités de développement durable et de collaboration avec les populations…
Vers une gestion responsable de l’environnement dans les opérations de paix
Claire Kupper était chargée de recherche et gestionnaire de projets au GRIP jusqu'en 2021. Licenciée en histoire de l’art, Claire Kupper a rejoint le GRIP en 2011 après une grande expérience dans le secteur associatif dans les domaines de l’humanitaire et de la coopération au développement et dans le secteur institutionnel à la Commission européenne. Elle a passé également plusieurs années sur le terrain, essentiellement en Afrique (entre autres en Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo et Rwanda).
Elle s'intéresse en particulier aux questions de gouvernance des ressources naturelles et aux questions relatives aux sociétés civiles en Afrique subsaharienne. Depuis 2011, elle assure la supervision du monitoring trimestriel de la stabilité régionale dans le bassin sahélien et en Afrique de l’Ouest, et des travaux de recherche liés à cet espace. Enfin, depuis 2017, elle est également active au sein de l'Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix.