19 mars 2024

Sanctions ciblées et maintien de la paix : quelle contribution à l’exécution du mandat de la MINUSMA ?

Les sanctions ciblées sont globalement perçues dans la littérature comme peu effectives, en raison notamment des stratégies d’adaptation et de contournement mises en œuvre dans bien de cas par certains acteurs visés. Cependant, la communauté internationale dispose de très peu d’outils alternatifs en la matière.

Dans le contexte malien, l’application des sanctions ciblées semble rencontrer des limites, étant donné que certains acteurs sanctionnés sont peu « internationalisés ». De plus, les sanctions tendent à renforcer le pouvoir de certains contrevenants aux Accords de paix, à travers le phénomène du « rally ‘round the flag ». D’une manière générale, ces sanctions ciblées sont perçues localement comme arbitraires et infondées, entraînant la réticence de certains segments de la population envers la présence de la communauté internationale sur le territoire malien, particulièrement celle des Casques bleus…

 

Sanctions ciblées et maintien de la paix : quelle contribution à l’exécution du mandat de la MINUSMA ?

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Liza Young est attachée à l'Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix, projet piloté par le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP). Ses recherches portent sur les Opérations de maintien de la paix dans l'espace francophone (Mali, République centrafricaine et République démocratique du Congo). Elle est titulaire d’une licence de sciences politiques de l’Université de Montréal, et d’un Master en Peace Studies de l’Université Paris-Dauphine, en partenariat avec l’École normale supérieure.

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Michel Luntumbue est licencié en Sciences politiques et Relations Internationales et chargé de recherche au GRIP. Ses travaux portent sur les problématiques de l’amélioration de la sécurité humaine, la prévention des conflits, le renforcement de l’état de droit dans les pays d’Afrique centrale et occidentale, mais aussi sur le rôle des institutions régionales africaines, et l’architecture africaine de paix et sécurité (APSA). De 2017 à 2023, il a assuré la coordination scientifique de l’Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix.

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