- Namie Di Razza, « UN Peacekeeping and the Protection of Civilians in the COVID-19 Era », IPI, mai 2020. Un second article d’IPI, rédigé par la chercheuse Namie Di Razza et relatif à l’impact du COVID-19 sur les OP, se concentre lui sur la protection des civils en temps de pandémie. Selon l’auteure, les menaces sécuritaires pesant sur les civils ont tendance à s’aggraver lors d’une pandémie. Les mesures mises en place pour limiter la propagation du virus ont « exacerbé les vulnérabilités existantes, créé de nouveaux besoins de protection et entravé les capacités des acteurs de la protection opérant dans les zones de conflit ». Autrement dit, davantage de contraintes reposent sur les soldats de la paix de l’ONU. De plus, les OP dont les stratégies de POC sont de plus en plus « centrées sur les personnes » et travaillent en étroite collaboration avec les communautés locales pour documenter les violations des droits humains, notamment. Or, une telle proximité est aujourd’hui remise en question. Par exemple, au Mali, la MINUSMA envisage des stratégies permettant un minimum de contacts avec les populations locales et la composante militaire donne la priorité aux patrouilles aériennes. Par ailleurs, outre la réduction de l’empreinte militaire, l’absence de personnel civil dans certains bureaux extérieurs a réduit les capacités de médiation, d’analyse des menaces et les mécanismes d’alerte précoce.
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