25 mars 2023
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Seynabou Diouf, lauréate 2019 du prix de la policière de l’ONU

Les services rendus par Seynabou Diouf, commandante au sein de la police de la MONUSCO, lui ont valu cette année le prix de la policière de l’ONU. Elle dirige notamment un groupe de travail pour aider à prévenir et à combattre l’exploitation et les abus sexuels à Goma, dans la province du Nord-Kivu, et a également été responsable du Réseau des femmes de la police de la MONUSCO.

Lors de sa nomination, la Commandante Diouf a rappelé que « nous pouvons toujours faire davantage [et] qu’une seule allégation est une de trop ». La lauréate a aussi affirmé que la Police des Nations unies « doit continuer de faire tout ce qui est en son pouvoir pour veiller à ce que ce chiffre reste à zéro et que les victimes d’abus reçoivent toute l’assistance nécessaire ».

Le Commissaire Luis Carrilho, Conseiller de police des Nations Unies, a également déclaré que « par son travail en appui aux survivantes de violences sexuelles au sein du Réseau des femmes de la police de la MONUSCO et ses initiatives visant à renforcer la police de proximité dans la Police nationale congolaise, la Commandante Diouf incarne l’esprit de cette récompense ainsi que les valeurs de l’Organisation ».

Selon les Nations unies, l’Organisation viserait « à déployer 30% de femmes parmi les officiers de police et 20% parmi les unités de police constituées d’ici à 2028 », sachant que plus de 1.400 policières servent actuellement dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Aussi, le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra son briefing annuel avec les chefs des composantes Police des opérations de maintien de la paix au mois de novembre, en présence du Secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur la question du genre au sein de la police des Nations unies, l’Observatoire Boutros-Ghali vous recommande l’article de Mariana Caparini publié ce mois-ci par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), et dans lequel elle dresse un bilan des 20 ans de la première résolution onusienne portant sur le rôle et la place des femmes dans les domaines de la paix et de la sécurité (Résolution 1325). Partant de l’angle de la formation policière, son article souligne les limites de l’approche « genrée » de la formation pré-déploiement des Casques bleus.

Ressources :

Crédit photo : ONU

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