AccueilBreveSommet du G7 : un nouveau partenariat pour la sécurité et la...

Sommet du G7 : un nouveau partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel

A l’occasion du Sommet du G7 à Biarritz le 27 août 2019, le couple franco-allemand, aux côtés de SEM Roch Kaboré, président burkinabè du G5 Sahel, a annoncé vouloir renforcer et élargir le périmètre d’action du Groupe des cinq à travers la création d’un Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel.

Face à l’expansion de la menace sécuritaire, et notamment du « phénomène terroriste », les leaders présents au Sommet se sont montrés particulièrement inquiets quant au risque de débordement de la crise sécuritaire vers les États côtiers de la région, à travers notamment la fragilisation du « verrou » burkinabè.

Le Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel aura pour dessein de rendre la lutte contre le terrorisme plus efficace et sera finalisée dans les semaines à venir. Il agira sur trois plans :

  • Amélioration de la coordination internationale ;
  • Soutien à la réforme du secteur de la sécurité (RSS) ;
  • Renforcement des forces de sécurité des pays concernés.

Le Partenariat vise à élargir le périmètre d’activité du G5S, en permettant, selon le président français, de « réengager dans l’aspect sécuritaire » les États-membres de la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) », dont la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal.

Le président Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel retrouveront le président burkinabè à l’occasion du sommet de la CEDEAO à Ouagadougou le 14 septembre 2019 afin d’échanger davantage sur les tenants et aboutissants de ce nouveau partenariat. L’Assemblée générale des Nations unies du 17 septembre prochain sera également, selon la chancelière allemande, l’occasion de faire référence à ce Partenariat afin d’interpeller la communauté internationale sur la crise sécuritaire de la sous-région.

Pour rappel, en juillet 2017, le G5 Sahel s’est doté d’une force conjointe (FC-G5S) ayant pour objectif de lutter contre la progression de la menace terroriste et étant appuyée de manière logistique par la MINUSMA dans le cadre d’un « accord technique » tripartite avec l’Union européenne. Selon le Conseil de Sécurité des Nations unies, lors du renouvellement de la Mission onusienne en juin dernier, la FC-G5S a vocation à devenir autosuffisante et à « aider la MINUSMA, en coordination avec l’Instance de coordination au Mali, à développer une approche de transition à long-terme afin de garantir une transition progressive des responsabilités en matière de sécurité » (S/RES/2480).

Pour en savoir plus :

Crédits image :  UN Photo/Harandane Dicko

- Advertisement -

Dernières brèves

Olukemi Ibikunle, déployée à la MONUSCO, lauréate 2025 du Prix de la Pionnière des Nations unies

Olukemi Ibikunle, agente pénitentiaire d’origine nigérienne, a reçu le 8 octobre le Prix de la Pionnière des Nations unies pour les femmes officiers de...

Adoption d’une résolution sur la coopération entre l’ONU et l’OIF à l’Assemblée générale des Nations unies

Le 5 septembre, l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) réunie en séance plénière, a adopté dix projets de texte, nombre d’entre eux portaient sur...

Pas encore d’accord de paix entre la RDC et l’AFC/M23

Le 19 juillet, après la signature de l’accord de Washington entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda le 27 juin, une...
Quitter la version mobile