L’équipe de l’Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix a pris part, le vendredi 20 mai à Kinshasa, à un atelier de réflexion stratégique réunissant les dirigeants de centres francophones de formation au maintien de la paix. Cet atelier, organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie, visait à soutenir la contribution des écoles et centres de formation francophones au maintien de la paix à la mise en œuvre de l’ Action pour le maintien de la paix (A4P) et de ses priorités.
Une douzaine de chefs d’écoles et de centres de formation, issus de tous les horizons (Sénégal, Mali, Egypte, Roumanie, Cambodge, Vietnam et bien d’autres) étaient présents pour cette rencontre inédite.
Cette journée d’échange a été structurée autour de trois axes principaux :
- Les besoins et enjeux de formation au maintien de la paix à la lumière de l’A4P
- L’offre de formation des écoles/centres à consolider ou à développer pour répondre
- Les partenariats disponibles pour renforcer la contribution des écoles/centres de formation francophones au maintien de la paix à l’A4P
Michel Luntumbue, coordinateur scientifique de l’Observatoire Boutros-Ghali, a proposé en première partie un panorama des besoins de formation des casques bleus, s’appuyant des multiples travaux de l’Observatoire en la matière. Il a notamment évoqué l’importance de mettre en place des mécanismes effectifs en matière de RETEX (retour d’expérience), de mesure des performances des OP (outils CPAS), de protection des civils (POC) et de promotion de l’agenda Femmes, Paix et sécurité.
Lors de la phase 3 de l’atelier, Solène Jomier, également membre de l’équipe de l’Observatoire, a présenté les outils mis à la disposition des centres de formation au maintien de la paix via le REFFOP : le Réseau d’Expertise et de Formation Francophone aux Opérations de Paix. Ce projet, financé par l’OIF, vise à valoriser l’action de ces centres francophones, à favoriser leur accès à des ressources de formation, et à faciliter le partage d’expériences, la coordination et la coopération entre eux.
Les membres de l’équipe de l’Observatoire ont également modéré deux panels lors de cette journée.
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